Catégorie : Uncategorized

  • Filippo Stoppele en dédicace à Milan

    Pour son livre : “Ho catturato Mussolini”
    Événement spécial & direct radio sur Silver Music

    Aujourd’hui marque un rendez-vous important pour celles et ceux qui s’intéressent à l’Histoire, à la mémoire et aux récits qui traversent le temps.
    L’auteur Filippo Stoppele est présent à Milan, Fiera Novegro,  pour une séance de dédicaces de son livre “Ho catturato Mussolini”, une œuvre qui suscite curiosité, émotion et réflexion.

    Ce livre offre un regard unique sur les événements qui ont conduit à la fin du régime fasciste. Au-delà du récit historique, il met en lumière le poids des décisions, le courage des individus et la nécessité de ne jamais oublier.

    ✍️ Séance de dédicaces à Milan

    Les lecteurs auront l’occasion de rencontrer Filippo Stoppele, d’échanger avec lui, et de recevoir une dédicace personnalisée.
    Un moment rare, où l’histoire racontée dans les pages devient rencontre et partage humain.

    🎙️ Direct radio sur Silver Music

    Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se rendre sur place, une bonne nouvelle :
    La radio italienne Silver Music retransmettra l’événement en direct.

    Au programme :

    • entretien avec l’auteur,
    • extraits et mise en contexte du livre,
    • échanges avec les auditeurs,
    • réflexion autour de la mémoire et de son héritage.

    Une manière d’ouvrir la discussion et de toucher un public encore plus large.

  • Filippo Stoppele, le livre est en fabrication

    « Kira, j’ai capturé Mussolini » part en fabrication !

    C’est officiel : mon livre Kira, j’ai capturé Mussolini vient tout juste de partir en fabrication !
    Après deux années d’écriture, de relectures, de recherches historiques et d’émotions intenses, l’ouvrage entre dans sa phase finale avant sa sortie en librairie.

    Très bientôt, vous pourrez le retrouver dans tous les bons points de vente, en France, Suisse et Belgique 🇫🇷🇨🇭🇧🇪.


    Où le trouver ?

    Le livre sera disponible :

    • En librairies indépendantes,
    • Dans les centres culturels tels que FNAC, Cultura, Le Furet du Nord, Espace Culturel Leclerc, etc.
    • Et bien sûr sur les plateformes e-commerce comme Fnac.com, Amazon, Decitre, et bien d’autres.

    Une aventure humaine et historique

    Roman de Filippo Stoppele

    Kira, j’ai capturé Mussolini retrace l’histoire bouleversante et inspirante de Maria “Kira” Stoppele, jeune femme italienne prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale.
    Entre courage, amour et résistance, elle incarne ces destins méconnus qui ont contribué à écrire l’Histoire.


    Bientôt entre vos mains

    Le compte à rebours est lancé !
    Dès sa mise en vente, je vous tiendrai informés ici même, sur le blog, ainsi que sur mes réseaux.
    Merci à toutes celles et ceux qui suivent cette aventure depuis le début — votre soutien donne tout son sens à ce projet.

    📖 Rendez-vous très bientôt pour découvrir l’histoire vraie de Kira… une femme ordinaire devenue héroïne de l’ombre.

  • Kira… Ho catturato Mussolini : le premier roman de Filippo Stoppele

    Nouvelle voix littéraire à suivre, Filippo Stoppele signe son premier roman, Kira… Ho catturato Mussolini, disponible la semaine prochaine en version italienne. Inspiré de faits réels, ce récit met en lumière une figure féminine méconnue de la Seconde Guerre mondiale et redonne chair à une mémoire longtemps enfouie.

    Roman version italienne kira ho catturato mussolini.

    Une héroïne oubliée de la Résistance

    Au cœur du roman, une femme : Kira. Dans l’Italie fasciste de Mussolini, elle aurait pu choisir de se taire. Elle a choisi de résister.
    À travers son destin, Filippo Stoppele fait revivre le parcours d’une citoyenne ordinaire devenue, par la force des événements, actrice de l’Histoire. Son courage, son refus du silence et son engagement face à l’oppression en font une héroïne bouleversante, dont la voix résonne encore aujourd’hui.

    Entre enquête et récit romanesque

    Ce roman tire sa force de son ancrage dans le réel. Archives oubliées, témoignages familiaux et secrets longtemps tus constituent la trame de cette œuvre, à la frontière entre mémoire intime et fresque historique. L’écriture, sobre et rythmée, rend hommage sans fard à une époque sombre, tout en offrant au lecteur la puissance d’une narration vivante et incarnée.

    Un devoir de mémoire accessible à tous

    Kira… Ho catturato Mussolini n’est pas seulement un roman historique : c’est aussi une réflexion sur la mémoire, le courage et la liberté. En donnant une place centrale à une femme de l’ombre, Filippo Stoppele contribue à élargir la galerie des figures de la Résistance, trop souvent dominée par des noms masculins.

    Une sortie internationale

    Publié en italien, le roman connaîtra bientôt une traduction française, disponible dans toutes les librairies ainsi que sur les grandes plateformes de vente en ligne (Amazon, Fnac, Cultura, Les Furets du Nord, …..). Les lecteurs de France, de Suisse et de Belgique pourront ainsi découvrir cette histoire hors du commun.

  • Les adolescents partisans : la jeunesse italienne qui sauve sa patrie

    Dans les montagnes, les vallées et les petites villes d’Italie, la Résistance n’appartient pas qu’aux adultes aguerris ou aux chefs militaires. Chaque jour, ce sont des adolescents et de très jeunes adultes qui prennent des risques immenses pour leur patrie. Ils portent encore des visages juvéniles, mais leurs choix et leurs actes les projettent dans une maturité brutale. Ces jeunes deviennent messagers, éclaireurs, parfois combattants armés. Ils bravent la peur, défient l’occupant, et inscrivent leur nom dans l’Histoire.

    Ils connaissent chaque sentier, chaque passage discret à travers bois, chaque raccourci qui permet d’échapper aux patrouilles fascistes ou nazies. Ils ne disposent que de peu de moyens : un vieux vélo, un sac usé, quelques feuilles de papier chiffonné pour transmettre un message, parfois une arme récupérée au péril de leur vie. Pourtant, leur force réside dans leur courage, leur rapidité, leur intelligence.

    Parmi ces visages de la Résistance se dessinent plusieurs destins, réels ou romanesques, mais tous marqués par la même intensité :

    • Luigi “Negus” Pierobon, à peine 17 ans, partisan vénitien, fusillé en 1944 pour avoir participé à des actions de guérilla.
    • Dante Di Nanni, 20 ans, qui devient une légende à Turin après avoir résisté seul pendant des heures dans une maison encerclée, refusant de se rendre.
    • Irma Bandiera, dite Mimma, 23 ans, qui endure la torture sans jamais dénoncer ses camarades avant d’être exécutée.
    • Bruno Fanciullacci, 22 ans, figure audacieuse de la Résistance florentine, arrêté puis exécuté en 1944.
    • Giaime Pintor, écrivain et résistant, mort à 24 ans en transportant des explosifs destinés aux partisans.
    • Maria Stoppele, dite Kira, une jeune fille qui refuse la soumission, transporte messages et vivres, guide ses camarades à travers les montagnes et devient un symbole d’insoumission. Elle capture Mussolini.
    • Raùl Adami, surnommé “Ami” par ses compagnons, messager intrépide, toujours prêt à risquer sa vie pour transmettre une information vitale ou détourner l’attention des soldats ennemis. Président de l’ANPI Verona.

    Ces noms résonnent comme autant de symboles : ils rappellent que la liberté s’écrit aussi avec le sang et le courage de la jeunesse.

    Kira nom de guerre, résistance italienne

    Les partisans savent qu’ils risquent la mort à chaque mission. Pourtant, ils avancent. Dans l’ombre de la nuit, ils distribuent des tracts interdits, préviennent de l’arrivée des soldats ennemis, sabotent discrètement les lignes de communication. Leur âge ne les protège pas : l’ennemi les considère avec la même cruauté que les adultes. Mais leur jeunesse devient aussi leur meilleur camouflage : qui soupçonne un garçon ou une fille de quinze ou vingt ans de porter un mot de passe secret, un plan de bataille ou une arme cachée dans sa poche ?

    La Résistance italienne ne serait pas ce qu’elle est sans cette génération. Ils n’écrivent pas leurs exploits, mais ils changent le cours de l’Histoire. Aujourd’hui encore, leur mémoire résonne dans les villages, les écoles, les rues qui portent parfois leurs noms.

    La Résistance n’est pas qu’une affaire de soldats : c’est un acte d’amour pour la liberté, porté par des cœurs encore jeunes, mais déjà grands.

  • Les mines de Wendel et les travailleurs italiens

    Au cœur de la Lorraine industrielle, les mines de Wendel à Petite-Rosselle (Moselle) symbolisent à la fois la puissance du charbon et la dureté de la vie ouvrière. En 1943-44, alors que l’Europe est à feu et à sang, les galeries de Wendel bruissent des voix d’ouvriers venus d’horizons divers : Français, Allemands, Polonais, et surtout Italiens, fuyant la misère ou la répression fasciste.

    Un père et son fils dans les galeries

    Parmi eux, Agostino Stoppele, un homme robuste, contraint à l’exil, et son fils Bruno, à peine âgé de 15 ans.

    Chaque matin, père et fils franchissent la barrière du carreau. Casques sur la tête, lampes prêtes à être allumées, ils s’entassent avec d’autres ouvriers dans la cage qui dégringole vers les profondeurs. Le bruit métallique, les secousses, puis soudain la chaleur et l’obscurité : Bruno serre les poings. C’est sa première vie d’homme.

    Agostino, lui, veille sur lui d’un regard discret. Il sait que la mine n’épargne personne, et encore moins les plus jeunes. Mais la guerre et la pauvreté n’offrent pas de choix : il faut travailler, tenir, ramener du pain à la maison.

    Le quotidien dans les galeries

    Au fond, les rôles sont répartis. Agostino abat le charbon, le pic frappant la veine noire dans un fracas sourd. Bruno,, ramasse, aide à dégager les gravats. Ses bras brûlent, ses poumons se serrent dans la poussière âcre, mais il s’accroche. La mine est dure, mais elle lui donne aussi une place aux côtés des hommes.

    Les journées sont interminables. La chaleur colle à la peau, la sueur se mêle au charbon qui noircit les visages. Le danger est constant : éboulements, grisou, accidents. Pourtant, dans l’ombre, une fraternité silencieuse unit les mineurs. On s’échange un signe, un morceau de pain, un mot en dialecte italien ou en français, parfois en allemand, selon qui se trouve là.

    La guerre en arrière-plan

    Dehors, la Moselle annexée vit sous la botte nazie. Les mines alimentent l’effort de guerre, et les ouvriers étrangers sont surveillés de près. Mais au fond, le temps semble suspendu. Ce qui compte, c’est de remplir la berline, de sortir vivant, et de retrouver l’air libre à la fin du poste.

    Bruno grandit plus vite qu’il ne l’aurait voulu. Chaque journée passée au côté d’Agostino est une leçon d’endurance et de dignité. Il apprend que la mine brise les corps, mais qu’elle soude les destins.

    Une mémoire ouvrière

    Aujourd’hui encore, les mines de Wendel, devenues lieu de mémoire, portent l’empreinte de ces vies modestes et héroïques. Celle d’Agostino Stoppele, immigré italien qui donna sa force à la Lorraine, et celle de Bruno, son fils adolescent, plongé trop tôt dans la nuit des galeries.

    Malgré les tensions, les mineurs italiens s’intègrent progressivement aux communautés ouvrières locales. La solidarité naît dans les galeries où chaque vie dépend de celle de l’autre.

    Héritage

    Aujourd’hui, les vestiges des mines de Wendel, transformés en musée, racontent cette épopée industrielle et humaine. Ils gardent en mémoire les pas d’Agostino et les rêves de Bruno, adolescents arrachés trop tôt à l’insouciance pour entrer dans le monde du labeur et de l’exil. Leur histoire rejoint celle de milliers d’Italiens venus chercher, sous la terre lorraine, un avenir meilleur pour leurs enfants.

  • Ca’ del Diaolo : un joyau caché entre Badia Calavena et Sant’Andrea

    Si vous voyagez dans la Lessinia, sur la route qui relie Badia Calavena à Sant’Andrea di Badia Calavena, ne manquez pas de faire une halte à Ca’ del Diaolo. Cet hôtel-restaurant typique est bien plus qu’une simple adresse : c’est un lieu où l’histoire, la gastronomie et l’hospitalité se rencontrent.

    Une histoire centenaire

    Fondée en 1921 par Luigi, l’arrière-grand-père de la famille Marana, L’osteria a traversé les générations sans jamais perdre son charme. Aujourd’hui encore, ce sont ses descendants qui tiennent la maison, offrant aux visiteurs une atmosphère chaleureuse et familiale. Maria Stoppele, la partisane, surnommée Kira, y fit plusieurs séjours jusqu’en 1944, preuve que l’endroit a toujours été une halte appréciée et pleine de vie.

    L’établissement a marqué les mémoires au point d’être cité dans le livre de Filippo Stoppele, qui retrace l’histoire locale et les parcours de ses habitants.

    La cuisine, un voyage pour les sens

    À Ca’ del Diaolo, on s’attable pour déguster des plats traditionnels véronais et vénitiens préparés avec des produits locaux d’une grande fraîcheur. Chaque recette reflète le terroir : des saveurs généreuses, des cuissons maîtrisées, et ce petit supplément d’âme qui transforme un repas en souvenir inoubliable. Que l’on vienne pour un déjeuner gourmand ou un dîner entre amis, les papilles sont à la fête.

    Séjourner dans un havre de paix

    Au-delà de la table, l’établissement propose également des chambres accueillantes. Parfaites pour un week-end ou une étape lors d’un circuit en Vénétie, elles permettent de profiter du calme des collines environnantes. Après une randonnée ou une visite des villages voisins, rien de tel que de se reposer dans une auberge où tout respire l’authenticité.

  • Kira, une vie forgée dans la tourmente de 1944 à Sant’Andrea di Badia Calavena

    Kira, de son vrai nom Maria Stoppele, est née le 8 septembre 1923. Rien, au départ, ne la prédestinait à emprunter les sentiers escarpés de la Résistance italienne. Dans ses premières années, rien ne laissait deviner qu’elle deviendrait un symbole de courage face à l’oppression.

    Et pourtant, c’est dans les ombres de la Seconde Guerre mondiale, au cœur d’un monde déchiré par la peur et la violence, que son destin s’est forgé. Sa vie s’est mêlée à celle de tant d’hommes et de femmes qui, à Sant’Andrea di Badia Calavena et dans tout le nord de l’Italie, ont pris part à une lutte décisive : celle contre le fascisme et l’occupation nazie.

    Sant’Andrea di Badia Calavena en 1944 : un village au cœur de la Résistance

    En 1944, le petit village de Sant’Andrea di Badia Calavena, niché dans les collines de la province de Vérone, vivait dans une atmosphère de tension et d’incertitude. Après la chute de Mussolini en 1943 et l’armistice signé par l’Italie avec les Alliés, la région fut occupée par les troupes allemandes.

    Les habitants, majoritairement paysans, se retrouvaient pris en étau : d’un côté les soldats allemands et les milices fascistes qui exigeaient obéissance, ravitaillement et dénonciations ; de l’autre, les partisans qui se regroupaient dans les montagnes Lessini, menant des actions de sabotage, libérant des prisonniers et protégeant les familles menacées.

    Dans ce contexte, chaque choix était dangereux : aider les résistants pouvait coûter la vie, mais les trahir signifiait se ranger du côté des oppresseurs.

    Maria Stoppele, dite Kira la partisanne de Sant'Andrea di Badia Calavena.

    Kira, l’éveil d’un courage inattendu

    Kira n’était pas née pour être une partisane. Elle n’avait pas grandi avec une vocation guerrière. Mais l’histoire, brutale et implacable, l’a poussée à se transformer. Son courage s’est forgé dans les privations quotidiennes, dans la peur des rafles, et dans la volonté de défendre la dignité humaine face à l’oppression.

    Elle devint alors, comme tant d’autres anonymes, une figure de résistance silencieuse ou active, une femme dont la vie personnelle se confondit avec la grande Histoire.

    Une mémoire à préserver

    Aujourd’hui encore, le souvenir de ces femmes et de ces hommes résonne dans les rues de Sant’Andrea. Derrière chaque pierre, chaque sentier de montagne, se cachent des histoires de résistance, de sacrifices et d’espoir.

    Kira incarne cette génération qui, malgré la peur, trouva la force de se lever. Se souvenir de son parcours, c’est rappeler que la liberté est toujours le fruit d’un combat.

  • L’exode de la famille Stoppele : Entre Pyrénées et Vérone

    Dans l’histoire de Maria Stoppele, il est important de rappeler qu’une partie de la famille connut l’exil en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Le premier refuge se trouva dans les Landes, à Tartas, sur les rives calmes de la Midouze. Puis, l’itinéraire les mena plus au sud, dans les Hautes-Pyrénées, à Maubourguet, où le quotidien prit une couleur nouvelle.

    Grand Café de l'Alcazar à Maubourguet

    Dans ce coin pyrénéen, Agostino, accompagné de sa femme et de ses enfants, trouva un moyen de vivre et de s’intégrer. À l’aide d’un triporteur, la famille parcourait les rues et les places de la petite ville, proposant aux passants de délicieuses glaces artisanales. Ce travail, simple en apparence, fut le fruit d’un courage immense : celui de reconstruire une vie loin de sa terre natale, en offrant aux autres un instant de douceur.

    La vente de glaces avec le triporteur

    L’exil n’était pourtant pas définitif. En 1954, après des années en France, Agostino choisit de retourner à Vérone, renouant ainsi avec ses racines. Mais ses enfants, eux, prirent une autre voie : la France devint leur patrie d’adoption. Tous restèrent sur le sol français, sauf Ermelinda, qui décida à son tour de rejoindre Vérone, poursuivant le chemin tracé par son père.

    Ainsi, l’histoire de la famille Stoppele oscille entre déracinement et enracinement, entre la terre d’accueil et la terre d’origine. De la Midouze aux Pyrénées, puis de retour vers Vérone, ce parcours témoigne d’une force de caractère et d’un héritage familial profondément marqué par la migration et la transmission.

  • Un merci profond et sincère

    Écrire ce livre consacré à la mémoire de la famille Stoppele a été une aventure à la fois intime et historique. Chaque page est le fruit d’une recherche, d’un souvenir confié, d’un document retrouvé, mais aussi d’un geste de solidarité et de bienveillance.
    Sans vous, ce projet n’aurait jamais pu voir le jour.

    25 aprile 1945, Verona libera...

    Je tiens donc à exprimer ma reconnaissance à toutes celles et ceux qui ont contribué à nourrir ce travail :

    • À l’ANPI Verona(Association Nationale des Partisans d’Italie), pour leurs archives et leurs documents essentiels.
    • À Giovanni Piccirilli, de la Bibliothèque Civique de Vérone, pour sa disponibilité.
    • À Elisa Stoppele, de la mairie de Badia Calavena, pour son aide précieuse.
    • À Claudine Stoppele, dont la mémoire vivante a éclairé bien des pages.
    • À Renzo Zerbato, pour ses informations et son regard éclairé.
    • À Dominique Stoppele, première lectrice et conseillère attentive.
    • Aux habitants de Sant’Andrea di Badia Calavena, qui ont pris le temps de répondre à mes questions.
    • À Maria Marianna Stoppele, pour ses interviews riches d’humanité.
    • Aux Mairies de Vérone et de Badia Calavena, pour leurs monuments et les rues qui rappellent l’histoire de la famille Stoppele.
    • Au journal L’Arena, ainsi qu’à Il Giornale, pour leurs publications.

    Et enfin, un immense merci du cœur à mes fidèles amoureuses Uva & Sheyenn… car derrière chaque histoire, il y a aussi l’amour et le soutien qui donnent la force d’aller jusqu’au bout.

    Ce livre n’est pas seulement le mien : il est aussi le vôtre. Il est la preuve que la mémoire vit lorsque nous la faisons circuler, ensemble.

    Filippo Stoppele

  • Agostino et Nella : un instant de vie sur la Piazza San Marco

    Sur une photographie en noir et blanc légèrement teintée de sépia, datée des années 1950-1960, on aperçoit Agostino Stoppele, élégamment vêtu, posant sur la célèbre Piazza San Marco à Venise. Chapeau fedora incliné, canne à la main, son allure reflète le raffinement d’une époque révolue. À ses côtés, une silhouette féminine : sa fille Nella, vêtue d’une robe légère et de gants, dont la grâce ajoute à la scène un parfum intemporel.

    Cette image, au-delà de son esthétisme, raconte une histoire de vie. Après le décès de son épouse Angelina, Agostino était retourné s’installer à Vérone, non loin de Sant’Andrea di Badia Calavena. Parmi ses enfants, seule Ermelinda avait choisi de revenir vivre en Italie : elle y ouvrit une boucherie, devenant une figure commerçante dans son quartier. Nella, quant à elle, resta en France après l’exode de la famille durant la guerre. Elle vivait à Eauze, dans le Gers, et rendait visite de temps à autre à son père en Italie. Longtemps témoin de ce pan d’histoire familiale, elle s’est éteinte à l’âge remarquable de 99 ans.

    Cette image, au-delà de son esthétisme, raconte une histoire de vie. Après le décès de son épouse Angelina, Agostino était retourné s’installer à Vérone, non loin de Sant'Andrea di Badia Calavena.

    La photographie fige aussi une atmosphère particulière : celle d’une Venise qui, déjà dans ces années-là, attirait voyageurs et touristes du monde entier. Sur la Piazza San Marco, les pigeons animent la scène tandis que l’architecture environnante – arches byzantines, colonnes sculptées, volets verts typiquement vénitiens – témoigne de l’éclat du lieu. Un détail se distingue nettement : la statue des Tétrarques, ces quatre empereurs romains figés dans la pierre, accolée à la Basilique Saint-Marc près de la porte nord. Leur présence, mystérieuse et imposante, ajoute une profondeur historique à cette photo de famille.

    Mais derrière la beauté de ce cliché se dessine aussi l’écho d’un destin collectif. Agostino était le frère de Palmino Stoppele, partisan engagé, et donc l’oncle de Silvino et Maria Stoppele. Ainsi, au croisement de l’intime et de l’Histoire, cette photographie nous offre bien plus qu’une scène de voyage : elle transmet la mémoire d’une famille, ses allers-retours entre Italie et France, ses racines et ses héritages.