Sant’Andrea di Badia Calavena, 1944 – Dans les collines qui bordent Vérone, la Résistance italienne prend corps autour de la Division Pasubio, formation partisane commandée par le chef connu sous le nom de Vero. Au sein de cette unité, une figure féminine émerge : Maria Stoppele, surnommée Kira.
Engagée auprès des partigiani, Kira assure des missions de liaison et de ravitaillement. Elle parcourt les sentiers abrupts reliant les hameaux de la vallée, souvent sous les yeux de patrouilles fascistes et allemandes. Son courage lui vaut rapidement l’estime de ses compagnons d’armes.

Le drapeau de la Division Pasubio, brandi lors des rassemblements clandestins, devient alors un signe de ralliement et de défi face à l’occupant. Dans les mémoires locales, on raconte que Kira n’hésitait pas à porter elle-même cette bannière, malgré les risques, lors de cérémonies improvisées dans les bois autour de Sant’Andrea di Badia Calavena.
À l’été 1944, les combats s’intensifient et la répression s’abat sur les villages de la province de Vérone. Mais la Division Pasubio, sous la direction de Vero, poursuit sa lutte. Maria Stoppele y demeure un symbole : celui d’une jeunesse qui choisit de résister, armée de détermination et d’un idéal de liberté.
Vérone – L’ANPI Verona (Associazione Nazionale Partigiani d’Italia) poursuit, avec une énergie intacte, sa mission de transmission de la mémoire de la Résistance. À travers commémorations, recherches historiques et initiatives pédagogiques, l’association honore le combat des partigiani qui, en 1944, ont lutté contre l’occupation nazie et le fascisme dans les vallées et montagnes de la province.
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